Toponyme

Aunobaris, Henchir Douameus mta l'oued Rmel, Henchir Kern el Kebch

Emplacement

36.38° N, 9.191° E, h. 489 m.

Description

Aunobaris

Citations site

Abda 2013, 103-111.

Aounallah 2010, 115, 217.

Cagnat 1888, 92.

Carton 1895, 207:

"Les ruines du Municipium Aunobaritum sont situées sur le versant sud-ouest du Dj. Kern el Kebch et regardent vers la plaine du Krib. Elles présentent un oppidum de l'époque byzantine assez étendu, en pierres de grand appareil, dont le mur d'enceinte couronne un mamelon qui domine les autres constructions. On remarque, dans son intérieur, plusieurs architraves, des corniches d'un bon travail, des linteaux de porte, des fûts de colonnes lisses indiquant que sans doute il y a eu là un temple.
A 100 mètres au nord-est des ruines jaillit une source, dans un réservoir antique en grand appareil, au voisinage d'un groupe important de mégalithes.
Les habitations étaient au pied des faces est et sud de cet oppidum. Ce qui y est le plus apparent, ce sont de grands murs en blocage et des citernes, qu'alimentait un aqueduc que j'ai pu suivre sur une longueur d'environ 50 mètres."

Carton 1910, 37-9.

Carton 1904:

"Un aqueduc semblant venir d'un barrage construit sur un ravin desservait également la ville."

Desanges et alii 2010, 117.

de Vos and Attoui 2013, 154.

Gauckler 1901b:

"Citernes ruinées. Près de la source, construction en grand appareil"

Guérin 1862, T II, p. 143:

"A neuf heures quinze minutes, nous parvenons à l'henchir Kern-el-Kebch. Situé sur la pente d'une montagne au milieu d'un champ de blé, il consiste principalment en une enceinte longue de quarante-sept pas et large de vingt-deux, dont le pourtour est indiqué par une rangée de gros blocs, les uns presque bruts, les autres bien équarris. A coté de cette eceinte, qui semble avoir eu une destination militaire, sont plusieurs anciennes citernes en partie comblées. "

Poinssot 1885, 101-3:

"A environ 1,500 mètres au N.-0. du marabout de Sidi bou Attila, les restes d'une ville assez importante couvrent les pentes d'un contrefort du djebel Guern el Kebch. Elles portent le nom d'Henchir Douameus mta l'oued Rmel. Les fondations de l'enceinte qui l'entourait sont encore reconnaissables; elles ont conservé les restes de plusieurs édifices importants. Vers le sud, ce sont les murailles d'un temple ou d'une basilique, s'élevant à 5 ou 6 mètres de hauteur; les voûtes de l'édifice gisent à terre. Un peu plus haut, on voit les fondations d'un petit temple de forme rectangulaire où j'ai relevé le curieux fragment d'inscription que voici. Il rappelle la réfection de ce temple détruit par un trenmblement de terre. N° 808. Longueur lm 10, hauteur 0m57, lettres de 0m045. (EP022)
Un autre monument épigraphique, gisant non loin de là, nous apprend que ces ruines sont celles d'un municipe, malheureusement la partie inférieure de la pierre où son nom devait être inscrit n'a pu être retrouvée. (N° 809-811). (EP024, EP023, EP003)
Les restes d'une citadelle couronnent ces ruines. En arriere, une source magnifique s'épanche dans un bassin creusé dans le rocher, mais dont la forme avait été régularisée par des murailles. A environ 2 kilomètres vers le nord, on aperçoit les ruines d'un édifice assez vaste et fort élevé, je n'ai pu les visiter"

Bibliographie

Abda, H. (2013). Fossa regia: une frontière culturelle? Contribution à la géographie historique. Saarbrücken: Presses Académiques Francophones. Bibtex
Aounallah, S. (2010). Pagus, castellum et civitas. Étude d'épigraphie et d'histoire sur le village et la cité en Afrique romaine. Scripta Antiqua 23. Paris-Bordeaux: Ausonius Éditions. Bibtex
Cagnat, R. (1888). «Rapport d’une mission en Tunisie». In: Archives des Missions scientifiques et littéraires. 3e série, 14, pp. 1-132. Bibtex
Carton, L. B. C. (1895). Découvertes épigraphiques et archéologiques faites en Tunisie (région de Dougga). Paris: Leroux. Bibtex
Carton, L. B. C. (1910). «Note sur quelques antiquités de I'Henchir Tombra (Municipium Felix Thabbora)». In: Bulletin de la Société Archéologique de Sousse 8, pp. 37-39. Bibtex
Carton, L. B. C. (1904). La colonisation romaine dans le pays de Dougga. "Extrait de la Revue Tunisienne, organe de l'Institut de Carthage.". Tunis: Société anonyme de l'Imp. Rapide. Bibtex
Desanges, J., N. Duval, C. Lepelley and S. Saint-Amans, ed. (2010). Carte des routes et des cités de l’Africa à la fin de l’Antiquité d’après le tracé de Pierre Salama. Turnhout. Bibtex
de Vos, M. and R. Attoui (2013). Rus Africum. Tome I: Le paysage rural antique autour de Dougga et Téboursouk: cartographie, relévés et chronologie des établissements. Bibliotheca Archaeologica, 30. Bari: Edipuglia. Bibtex
Gauckler, P. (1901b). Enquête sur les installations hydrauliques. Travaux d'eau des Romains reconnus par la première Brigade topographique de Tunisie pendant la campagne 1901. Vol. II.1. Tunis. Bibtex
Guérin, V. (1862). Voyage archéologique dans la Régence de Tunis en 1860. Paris. Bibtex
Poinssot, J. (1885). «Voyage archéologique en Tunisie exécuté en 1882-1883, sur l’ordre de S.E. le Ministre de l’instruction publique, Les routes de Carthage à Sicca Veneria et de Carthage à Theveste». In: Bulletin trimestriel des Antiquités Africaines 3, pp. 16-44, 89-111, 174-187. Bibtex

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