Toponimo

Ksar et-Tir / Henchir-Aïn-Ksar-et-Tir

Posizione

36.39° N, 9.214° E, h. 476 m.

Versant sud du djebel anNittisha, la source Aïn Ksar captée dans un bassin circulaire.

Dimensions Superficie couverte de bâtiments: 1756 m2 au total.

Descrizione

L’établissement antique appelé Ksar et-Tir (‘Château de l’oiseau’), conserve une chaîne d’angle en grand appareil au nord-ouest. Les blocs bossés assez hétérogènes de différentes tailles et aux joints non-alignés favorisent l’hypothèse d’une (re-?)construction du bâtiment avec des matériaux recyclés à l’époque byzantine. Le mur sud se distingue par un bloc d’ancrage et par la Mzara de Sidi al Gsir placée sous un caroubier. La partie nord de l’édifice conserve une structure circulaire (ø 3,6 m) flanquée de deux pièces longues et étroites. Bien que les indices manquent qu’il s’agisse d’une tour, l’édifice pourrait être assimilé aux villas représentées sur des mosaïques et des peintures où l’on voit souvent des tours circulaires au niveau des angles; par ailleurs, on note la présence d’un domaine impérial à 15 km au sud (loc. Sidi Khalifa, près d’El Krib Gare) appelé Turris Rutunda.1

Pendant l’été de 1997 les travaux d’un canal qui devait relier un abreuvoir à la source, ont détruit un bâtiment antique et ont brisé deux statues déterrées en 54 morceaux l’une masculine plus grande que nature tenant un encensoir à la main, et l’autre féminine avec une torche (de Vos 2000, fig. 16.1-10), quatre pièces de monnaie et quatre lampes dont une décorée de chrisme. Le monument pourrait être une tombe où le défunt est représenté dans sa fonction de prêtre comme indiqué par l’encensoir et la défunte est représentée comme Diana Luna ou assimilée à Lucifera; sinon il pourrait s’agir d’un sanctuaire vu la source voisine garnie des statues d’un couple divin. Le relief représentant un paysage de montagnes avec une source, un serpent et une scène de chasse pourrait appartenir au même monument. Il est publié par Carton, qui a lu l’inscription VRA/NI (CIL 8.27391) sur l’une des extrémités du bloc, peut-etre à interpreter comme nom d’une sodalitas (UM p. 282).

 

 

[1] CIL 8.16411: dédicace des colons du fundus Turris Rutundae à Caelestis Augusta et à l’empereur à l’occasion de la restauration du temple, financée par les colons eux-mêmes.

Citazioni sito

Carton 1895, 204-5, pl. IV.

de Vos and Attoui 2013, 87.

Gauckler 1901b, 29:

"Bassin de captation circulaire, de 2,50 m de diamètre, bien conservé"

Gauckler 1897, 396.

Bibliografia

Carton, L. B. C. (1895). Découvertes épigraphiques et archéologiques faites en Tunisie (région de Dougga). Paris: Leroux. Bibtex
de Vos, M. and R. Attoui (2013). Rus Africum. Tome I: Le paysage rural antique autour de Dougga et Téboursouk: cartographie, relévés et chronologie des établissements. Bibliotheca Archaeologica, 30. Bari: Edipuglia. Bibtex
Gauckler, P. (1901b). Enquête sur les installations hydrauliques. Travaux d'eau des Romains reconnus par la première Brigade topographique de Tunisie pendant la campagne 1901. Vol. II.1. Tunis. Bibtex
Gauckler, P. (1897). «Rapport épigraphique sur les découvertes faites en Tunisie par le Service des Antiquités dans le cours des cinq dernières années». In: Bulletin Archéologique du Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, pp. 362-471. Bibtex

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