Toponimo

Sidi Abdallah ech-Cheidi, Sidi Cheidi

Posizione

36.39° N, 9.306° E, h. 411 m.

A mi-chemin entre la Koubba de Sidi Abdallah echCheïdi et une longue caverne en amont au sud-est de la Koubba.

Descrizione

Un pavement en opus signinum est partiellement effondré dans la gorge de l’oued Lahmar (‘rouge’).

Le site antique est occupé par la Koubba de Sidi Abdallah ech-Cheïdi (‘martyr’) construite au nord de la gorge de l’oued Lahmar (‘rouge’) sur le versant nord-ouest du djebel, auquel il a donné le nom, qui séparait pendant l’antiquité le territoire carthaginois du royaume numide.

La Koubba est construite sur des citernes romaines qui ont stocké l’eau collectée dans le bassin versant de l’oued Lahmar. Une margelle en calcaire blanc est visible sur une des citernes à l’est de la Koubba. L’oued Lahmar a été ‘bridé’ par les petits lieux de culte situés dans des zones critiques du paysage par exemple la Koubba de Sidi Asker (‘soldat’) (464 snm), également construite sur une ancienne citerne romaine (site 367), la Koubba de Sidi Hjila (diminutif de Hadja = “perdrix”) à 518 snm et la Koubba de Sidi Massoud au centre du vaste cimetière. Le 30 août, lors de la fête annuelle de Sidi ech-Cheïdi les adeptes de partout en Tunisie se rassemblent ici pour commémorer les actes héroïques du martyr ancêtre dans une bataille livrée au début du XIXe siècle. La microrégion de la Koubba de Sidi ech-Cheïdi est un exemple de la géographie religieuse qui confirme la superposition des Koubbas aux sites antiques1: un phénomène déterminé, sans doute, par la présence d’eau, par la position stratégique et par le potentiel agricole.

Un des quatre piliers de la coupole de la Koubba est un milliaire renversé, provenant de la grande voie romaine qui reliait Carthago à Theveste à une distance de 78 miles de Carthago (v. Ca. 7 M78). (107-01).

Poinssot 1885, 787; Carton 1895, Pl. 1, a publié une photo du bâtiment qui en documente l’état juste avant 1895 (de Vos, Attoui 2011, 60, fig. 30; 63). Le long de la piste d’accès de la montagne à la Koubba étaient disposés des caniveaux qui composaient l’aqueduc romain. Or, ces caniveaux sont murés dans le secteur est du podium du portique de la Koubba. Sur la photo, d’environ 1895, le minaret et le portique avec deux arches apparaissent intacts. La Koubba a été restaurée, il reste aujourd’hui seulement la colonne en calcaire blanc qui a soutenu les deux arches. -Le domaine sacré et inaliénable (habous) de la Koubba possède de belles oliveraies qui occupent la pente nord-ouest du djebel jusqu’au pont (site 378) sur la voie romaine Carthago-Theveste. L’habous a été vendu par le Bey en 1768.

Pressoirs: trois contrepoids solidement ancrés dans le sol autour de la mosquée témoignent des activités de production agricole dans ce domaine au cours de la période romaine et de l’antiquité tardive. Les mesures de deux contrepoids sont parmi les moyennes: c’est la catégorie à laquelle appartient plus de la moitié du total. Le troisième contrepoids est fragmenté. Les deux spécimens complets qui ont des mesures peu différentes et sont en calcaire noir avec des veines fines blanches, typique du djebel echCheïdi, pourraient appartenir à une ou deux presses jumelées d’un torcularium. Le calcaire noir est également utilisé dans la construction de l’époque romaine.

Un chapiteau corinthien à feuilles lisses est déposé dans la maison du gardien de la Koubba. Les montants de la porte d’entrée de cette maison consistent de blocs antiques, dont deux inscriptions funéraires gravées dans un cadre cintré en haut des stèles en calcaire à sommet horizontal. Semblables dans la forme et le style, les deux plaques peuvent appartenir à un même contexte.

Le milliaire remonte à une restauration de 283 (Salama 1978, 233, 234, n. 20). Cet exemplaire-ci est le seul milliaire concernant Carinus documenté sur la voie ThevesteCarthage.

 

[1] Marabouts construits sur des sites antiques: Dermenghem 1954; Valensi 1977, 253; Horden, Purcell 2000, 404-6, 408-11.

Citazioni sito

Carton 1897, 43-44 , fig. 9.

Carton 1895, 28-31 pl. 1.

de Vos 2004, 15.

de Vos and Attoui 2013, 71.

de Vos 2000, 17, fig. 25,1-2.

Monchicourt 1913, 325:

"Bey s’est dépouillé du habous de Sidi-Abdallah-Ech-Cheid (Henchir-Khalled) mentionné dans un titre de 1768"

Poinssot 1885, 95-96.

Bibliografia

Carton, L. B. C. (1897). «Étude sur les travaux hydrauliques des romains en Tunisie». In: Revue Tunisienne 4, pp. 27-85. Bibtex
Carton, L. B. C. (1895). Découvertes épigraphiques et archéologiques faites en Tunisie (région de Dougga). Paris: Leroux. Bibtex
de Vos, M. (2004). «Loca neglecta». In: Archeologia del territorio. Metodi, materiali, prospettive. Medjerba e Adige: due territori a confronto. Edited by: M. de Vos. Labirinti 73. Università degli studi di Trento. Dipartimento di Scienze Filologiche e Storiche: Trento, pp. 9-55. Bibtex
de Vos, M. and R. Attoui (2013). Rus Africum. Tome I: Le paysage rural antique autour de Dougga et Téboursouk: cartographie, relévés et chronologie des établissements. Bibliotheca Archaeologica, 30. Bari: Edipuglia. Bibtex
de Vos, M. (2000). Rus Africum: Terra, Acqua, Olio nell'Africa Settentrionale: Scavo e ricognizione nei dintorni di Dougga (Alto Tell Tunisino). Labirinti 50. Trento: Università degli studi di Trento. Dipartimento di scienze filologiche e storiche. Bibtex
Monchicourt, C. (1913). La Région du Haut-Tell en Tunisie. Paris. Bibtex
Poinssot, J. (1885). «Voyage archéologique en Tunisie exécuté en 1882-1883, sur l’ordre de S.E. le Ministre de l’instruction publique, Les routes de Carthage à Sicca Veneria et de Carthage à Theveste». In: Bulletin trimestriel des Antiquités Africaines 3, pp. 16-44, 89-111, 174-187. Bibtex

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