Toponyme

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Emplacement

36.40° N, 9.169° E, h. 566 m.

Bas-fond du specus H 573.19 – 573.38, extrados de la voûte du specus H 574.20. Djebel Guéttoussia, versant sud-est, vallée d’un affluent de l’oued Aïn Zellig, côté droit (ouest) de l’affluent.

Description

Specus construit de moellons de grès jaune. Le basfond et la voûte du specus sont revêtus d’enduit de tuileau. Le specus est interrompu par l’affluent. C’est l’un des rares sites où l’on peut mesurer le niveau du bas-fond de specus. Encore aujourd’hui un filet d’eau ruisselle du specus créant une dépression dans le sol en aval de son bas-fond vers l’affluent de l’oued Aïn Zellig.

Citations site

Carton and Denis 1893, 158:

"Après s’être enfoncé profondément en terre, […] il reparaît sur les bords de l’oued Dahaz, où la lumière du specus peut être mesurée; elle a 1 mètre de hauteur sur 35 centimètres de largeur. L’épaisseur des murs est de 70 centimètres."

Carton 1897, 62:

"Mais on avait encore une autre raison pour adopter ce dispositif. Le canal, à sa sortie de la vallée, devient souterrain et traverse la montagne à une si grande profondeur qu’on n’a pas ménagé de regards à sa partie supérieure durant ce trajet. L’absence de ces regards, qui jouaient, comme on l’a vu, le rôle de soupapes de sûreté par où le trop-plein des eaux, en cas d’obstruction du canal, pouvait s’échapper, et par où aussi il était facile d’aller obvier à l’accident, avait encore accru la nécessité de ce large échappatoire. Enfin, on avait dans le même but, donné une grande inclinaison à cette partie souterraine de l’aqueduc, ce qui devait diminuer les chances d’obstruction. Au point où il émerge de nouveau, le canal mesure intérieurement 1m de hauteur, 0m35 de largeur, et les murs ont 0m70 d’épaisseur. Ces dimensions sont inférieures à celles qui ont été prises sur d’autres parties de l’aqueduc. Il faut peut-être expliquer cette différence par la grande inclinaison qui vient d’être signalée, et qui avait pour résultat de compenser le rétrécissement du specus par la vitesse d’écoulement de l’eau. Aussitôt après sa sortie de la montagne, l’aqueduc franchit l’oued Dahar sur un pont et chemine à flanc de coteau pour arriver au chabet El-Amri où il passe sur une belle série de trente arches, dont les matériaux sont disposés comme ceux de l’oued Melah (Fig. 26)"

de Vos, Attoui and Battisti 2013, 33.

Bibliographie

Carton, L. B. C. and C. Denis (1893). «Notice sur les fouilles exécutées à Dougga». In: Bulletin trimestriel de géographie et d’archéologie de la Société de Géographie et d’Archéologie de la Province d’Oran 13, pp. 155-62. Bibtex
Carton, L. (1897). Essai sur les travaux hydrauliques des Romains en Tunisie. Tunis. Bibtex
de Vos, M., R. Attoui and A. Battisti (2013). Rus Africum. Tome II: le paysage rural antique autour de Dougga: l'aqueduc Äin Hammam-Thugga, cartographie et relevés. Bibliotheca Archaeologica, 34. Bari: Edipuglia. Bibtex

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