Toponyme

Aïn el Krogia / Khoujiyya

Emplacement

36.39° N, 9.162° E, h. 580 m.

Base carrée du bassin de fuite: H 570.22 (aval) - 573.03 (amont), le cylindre H 571.74 -572.71. Versant ouest de Ragoubit as-Sraya, sur le raide versant gauche (est) de l’oued Melah. À 3267.124 m à l’est du bassin de captage (site 310).

Description

Bassin de fuite de la conduite forcée du pont (site 232). La conduite forcée partait d’un bassin circulaire de chasse (site 196), mal conservé, et aboutissait dans ce bassin de fuite tout à fait similaire, mieux préservé. Le périmètre extérieur du bassin est de forme presque carrée (5.02 x 5.34m). Il est parementé d’opus vittatum de moellons de grès jaune. L’intérieur de la cuve circulaire est revêtu d’enduit de tuileau; on ne connaît pas sa profondeur. Carton n’a pas reconnu la conduite forcée, même s’il a dessiné les blocs aux joints mâlefemelle (1895, 230 fig. 77) et par conséquent il n’a pas compris la fonction du bassin.

Citations site

Carton 1897, 60:

"Au point où l’aqueduc aboutissait sur la rive gauche se trouve un large puits de 3m30 de diamètre, qui ne peut être confondu avec un des regards de la conduite. Son rôle était de parer, en cas d’obstruction du canal en aval, aux dégâts qu’une élévation de niveau aurait produits dans sa partie aérienne, en offrant une issue aux eaux qui auraient reflué de la partie du canal située au-dessous. Il était naturel de prendre une telle précaution à l’égard d’un travail aussi considérable que le pont-aqueduc de l’oued Melah"

Carton and Denis 1893, 158:

"Au point où, sur cette rive, l’aqueduc redevient souterrain, on trouve un large puits de 3m30 de largeur, qui semble situé sur son trajet. Ce puits devait servir de relai, pour amortir la vitesse de l’eau, et peut-être aussi de voie d’écoulement dans le cas où un éboulement serait venu à se produire dans le long parcours souterrain que faisait ensuite la conduite. Il est renforcé vers la vallée par un pilier de 5m20 de hauteur."

de Vos 2000, 31, fig. 46.9, 14.14.

de Vos, Attoui and Battisti 2013, 32.

Leveau and Paillet 1976, 76:

puits de rupture de pente, suivi par Chanson 2000, 60, ‘dropshaft’ ont répété l’erreur d’interprétation de Carton dont l’article cité par les deux auteurs daterait de 1899, en réalité il s’agit de 1893

Bibliographie

Carton, L. (1897). Essai sur les travaux hydrauliques des Romains en Tunisie. Tunis. Bibtex
Carton, L. B. C. and C. Denis (1893). «Notice sur les fouilles exécutées à Dougga». In: Bulletin trimestriel de géographie et d’archéologie de la Société de Géographie et d’Archéologie de la Province d’Oran 13, pp. 155-62. Bibtex
Chanson, H. (2000). «Hydraulics of Roman Aqueducts: Steep Chutes, Cascades and Dropshafts». In: AJA 104.1, pp. 47-72. Bibtex
de Vos, M. (2000). Rus Africum: Terra, Acqua, Olio nell'Africa Settentrionale: Scavo e ricognizione nei dintorni di Dougga (Alto Tell Tunisino). Labirinti 50. Trento: Università degli studi di Trento. Dipartimento di scienze filologiche e storiche. Bibtex
de Vos, M., R. Attoui and A. Battisti (2013). Rus Africum. Tome II: le paysage rural antique autour de Dougga: l'aqueduc Äin Hammam-Thugga, cartographie et relevés. Bibliotheca Archaeologica, 34. Bari: Edipuglia. Bibtex
Leveau, P. and J. L. Paillet (1976). L'alimentation en eau de Caesarea de Maurétanie et l'aqueduc de Cherchell. Paris. Bibtex

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