Toponym

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Location

36.42° N, 9.216° E, h. 569 m.

Description

Bassin de distribution ou partiteur (castellum divisorium) de l’eau provenant de la citerne destinée à la cité basse de Thugga. Des structures du bassin de distribution relevées dans la figure Carton 1893 ‘compartiment filtre’ ou ‘répartiteur’ entre les pages 160-161, il ne reste que les grands blocs équarris à l’ouest (ou à dr. dans la figure de Carton, ici fig. 51). Les deux blocs empilés (‘pierres de taille’: Carton 1893) présentent en effet le sillon vertical dans lequel la dalle au sommet arrondi était insérée. Au centre du bloc supérieur a été creusé un trou de levage. La ‘longue pierre cylindrique’ de la figure de Carton, c.à-d. une colonne, se trouve toujours dans le bassin.

Baklouti 2013, 121-25 illustre clairement le problème de l’alimentation de la citerne d’Aïn Doura, dont Carton suppose qu’il se passe à travers ce bassin ‘partiteur’. Baklouti souligne qu’il n’y a pas de traces d’une conduite entre le partiteur et la citerne d’Ain Doura sur le terrain qui est pourtant comblé de remblais récents et de broussaille; la citerne ne présente pas de chantepleure ni d’autres traces de l’endroit où l’eau entrait dans le bassin d’arrivée.

Citations of the site

Baklouti 2008, 175.

Carton and Denis 1893, 161 note 2:

"Une fouille pratiquée entre deux des regards placés sur le tronçon de l’aqueduc compris entre ces citernes a mis au jour un dispositif intéressant. En un point où la conduite forme un angle prononcé, elle offre un élargissement de forme rectangulaire, dont les côtés sont formés, en amont, par un mur en blocage interrompu par la lumière de l’aqueduc. A l’ouest, par un mur en pierres de taille, en aval par une pierre plate au bord supérieur arrondi de 0m85 de hauteur et de 0m12 de largueur, bornant l’aqueduc dans toute sa largeur. A l’est d’une pierre ayant la même forme. Les extrémités de ces dalles sont maintenues par des rainures pratiquées dans un mur en pierres de taille ou dans des espèces de piliers quadrangulaires. Ces rainures ne se continuent pas au-dessus d’elles, il est donc certain que ce n’étaient point des vannes que l’on pouvait mouvoir de haut en bas. Le fond de l’espace ainsi limité est revêtu de dalles. Je pense que ces pierres étaient destinées à amortir la violence du courant, l’inclinaison de l’aqueduc, en cet angle, étant très prononcée. La dalle latérale offrait, en B, un orifice d’écoulement de 0,12 de largeur, sur 0,15 de hauteur; j’y verrais volontiers, soit quelque trop -plein, soit la puissance de quelque conduite. Une longue pierre cylindrique, couchée en travers de cet espace, paraît avoir eu pour destination de recevoir le premier choc de l’eau issue de l’aqueduc."

de Vos, Attoui and Battisti 2013, 59.

Bibliography

Baklouti, H. (2008). «L'alimentation en eau de Dougga (Thugga). Sources, aqueducs et réservoirs publics». In: Africa 22, pp. 139-76. Bibtex
Carton, L. B. C. and C. Denis (1893). «Notice sur les fouilles exécutées à Dougga». In: Bulletin trimestriel de géographie et d’archéologie de la Société de Géographie et d’Archéologie de la Province d’Oran 13, pp. 155-62. Bibtex
de Vos, M., R. Attoui and A. Battisti (2013). Rus Africum. Tome II: le paysage rural antique autour de Dougga: l'aqueduc Äin Hammam-Thugga, cartographie et relevés. Bibliotheca Archaeologica, 34. Bari: Edipuglia. Bibtex

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